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"Remettre l'éleveur au cœur de la montagne", est-ce toujours d'actualités? 

 

C'étaient les paroles de M.Macron le 25 janvier 2018. Un mois après, sortait le plan loup: 40 tirs au total autorisés pour abattre le loup, des mesures de protection pour les éleveurs.

Le 26 juillet, les éleveurs de brebis manifestaient à Mende, mais rien ne s'est amélioré depuis.

Le chiffre de tirs est dérisoire par rapport aux dégâts que fait ce prédateur. Le loup est désormais signalé dans l'Yonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, quatres attaques répértoriés en Lozère en un mois et demi, tuant 17 brebis.

40 départements seraient désormais touchés par les attaques de loup.

De plus, les mesures de protection à mettre en place par les éleveurs, comme des barrières électrifiées, des chiens de protection, sont un coût supplémentaire, de nouvelles charges. 

Nous demandons au gouvernement que : 

Dans la Convention de Berne et à la Directive Habitats, le loup soit retiré des espèces protégées . Ce n'est pas une espèce en voie de disparition.
Les dégâts soient localisés pour les prélèvements de loups pour baisser la prédation. Des prélèvements ciblés faits par les services de l'État dans les zones d'élevages en étroite relation avec les services départementaux. Des prélèvements en fonction des dégâts sur les troupeaux.
Pour éviter que le loup aille dans les départements limitrophes, mettre en place par exemple des brigades d'intervention avec des chiens de protection.
La hausse du tir sur ce prédateur. Les attaques sont en constante augmentation, les tirs devraient suivre la tendance.

Il faut conserver nos activités et traditions agricoles.

Secrétaire national chargé de l'agriculture.

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